Suite à l’annonce par Monsieur le Ministre de l’Économie Bruno Le Maire de l’absence d’un nouvel accord avec le groupe FINCANTIERI, la Direction de Chantiers de l’Atlantique prend acte de la décision de l’État français de faire usage de son droit de préemption.

D’ici quelques mois, notre société sera détenue à 100% par l’État Français. Cette situation inédite devrait cependant être temporaire, dans la mesure où, à l’écoute des déclarations publiques, nous savons que l’intention de l’État n’est pas de rester l’unique actionnaire. Il devrait donc à terme procéder à la mise en place d’un tour de table pour constituer notre nouvel actionnariat, auquel le groupe FINCANTIERI pourrait toujours prendre part.

Ce nouveau délai est fâcheux car il prolonge une longue période d’incertitude qui est nuisible à notre entreprise, notamment au développement de nos activités nouvelles et au montage de nos financements. Pour autant, nous comprenons cette décision en cohérence avec les principes de préservation des intérêts nationaux exprimés par le Président de la République à Saint-Nazaire le 31 Mai dernier et qui n’ont pu trouver d’écho favorable à ce jour du côté du groupe FINCANTIERI.

La Direction exprime à nouveau, d’un seul point de vue opérationnel, les vertus attendues d’un tour de table pour notre société :

  • Stabilité des acteurs et simplicité de la gouvernance,
  • Maintien à 33,33% de l’État,
  • Connaissance et compréhension de nos marchés et de leurs contraintes,
  • Accueil favorable par nos clients principaux,
  • Intérêt et soutien pour nos actions de diversification,
  • Capacité à apporter des garanties si possible.